Ecrit par Dr. Nurbakhsh   

Encore une fois, le ménestrel de l'Amour
a joué la mélodie de l'Unité,
Nous libérant de l'Amour de tout besoin
pour les deux mondes.
Dieu merci que notre cœur agité
y soit passé
Et ait ouvert la voie
qui mène à la taverne.
O pieux ascètes, ne dites pas que la religion
des buveurs de vin est hérésie.
L'échanson prie pour ceux
qui ont bu du vin et en sont morts.
C'est un étranger qui sous prétexte
d'être un ami
Tend le piège de l'hypocrisie
dans le quartier de la pureté.
Quiconque s'est fait prendre par l'illusion
a coupé ses liens avec nous et est parti,
Et être juste avec lui-même conduit
au royaume de l'illusion.
L'amoureux est quelqu'un qui est dans le besoin, inattentif
A tout ce qui est
"autre que l'Ami".
Sur la route du Bien-Aimé, Nurbakhsh
fut excusé
Pour avoir voyagé longtemps
et parlé à temps.

Divani Nurbakhsh

Ecrit par Dr. Nurbakhsh   

Ce soir, je suis fou, mon cœur Te supplie
Mon cœur, ma tête exaltée, sont pleins de désirs pour Toi.

Aie pitié car il ne me reste plus aucune patience.
Mes yeux avides sont dans l’attente de Ta sublime inspiration.

Tes yeux sont tournés vers les autres, et Tu ne me regardes pas,
Moi, dont le regard est fixé sur Ta hauteur et Ta noblesse.

Tu ne fais pas attention à moi, Tu erres tel une personne ivre
Comme si Tu ignorais que tout ce qui m’intéresse était Toi.

Oh, ivresse de tout les vins, de tous les songes, de tous les désirs ardents,
J’ai reçu cette ivresse qui enflamme mon âme, de Ton vin rouge.

Oh, esprit du souffle de Jésus, oh prière d’Adam
J’ai le cœur enchaîné à Ta chevelure bouclée.

La nuit s’en va, l’aube arrive, je suis ivre
Pendant que Toi, Tu te languis,
Ma tête submergée, mes yeux cherchent Ton azur.

De Ta séparation, oh source de tous les regrets
je suis dissous,
et le torrent de mes larmes coule vers Ton océan.

Avec amitié, générosité, pardonne à Nurbakhsh,
ce soir, je suis fou, fou de suppliques pour Toi.

DIVAN NURBARKHSH

Ecrit par Dr. Nurbakhsh   

Je suis l'arbitre de la loi d'amour, le combustible de vie de ceux qui désirent ardemment Dieu et le feu de leurs âmes.

Je suis le Guide de ceux qui pleins d'aspiration, voyagent vers l'Unité Divine en suivant mes pas ; Je suis le plumage royal des oiseaux qui s'élancent vers le firmament de l'amour.

Je suis le généreux gardien de la Kaaba de la paix et de la pureté ; Je suis la porte et le seuil de la demeure de sincérité et de fidélité.

Je suis le serveur de vin aux vaillants fidèles de la taverne de ruine des mages ; Je suis la chaleur des cœurs de tous les hommes qu'ils soient croyants ou non.

Le soufi n'a aucun miracle à part celui de la non existence ; Qui suis-je ? Je suis le signe et la manifestation de la non existence.

Quand je suis ivre et sans personnalité je dirige le royaume de l'existence ; Et lorsque je reviens à moi Je suis plus petit que la plus petite des choses.

Je parle sans ego avec la langue du Bien-aimé; Je suis Nurbakhsh, le donateur de vie aux hommes et au monde matériel.

Extrait traduit anglais/francais de SUFI n°4 Hiver 1989-1990, P 20

Ecrit par Dr. Nurbakhsh   

De l' image de la pensée on a effacé l’espoir que nous avons de toi,
pour qu’on imagine pas pouvoir parler de toi.


Moi et ton union ! Je sais que c’est un espoir impossible,
car avec ses propres pieds personne ne peut aller sur le chemin de ton voisinage.


C’est toi qui est amoureux de ton visage et c’est toi le bien aimé,
qui si ce n'est toi peut boire le vin de ta cruche ?


Le cœur qui est amoureux de toi de tout son être ce n’est pas un autre que toi,
car tes amoureux possède ton caractère et ta nature.


Dans la religion de l'amour, ce sont tes cheveux qui sont devenu le voile de ton visage,
et personne avec ses propres mains peut écarter tes cheveux.


Notre langue ne peut pas réussir à parler de toi comme tu es,
il serait mieux qu’elle soit coupée pour qu’on ne portes pas atteintes à ton honneur.


On ne s’est pas libérer de la couleur et de l' odeur, et on est ivre du moi,
Pourquoi convoite-t’on encore ton parfum ?


Comme nous sommes attaché à ce monde et otages des dimensions,
C’est de la négligence que nous avons de te rechercher.


Ne penses plus à la source du soleil de Nurbakhsh,,
car la vague de l'océan de la non existence t’a lavé



Extrait du Divan du maître Dr. Javad Nurbakhsh

Ecrit par Dr. Nurbakhsh   

Si ce n’est pas sur le récit de l’amour et de la fidélité, ne nous demandes pas,
à propos du dévot et de la crainte ou de l’espérance, ne demandes pas.


Viens sans « moi », avec ivresse, sincérité et pureté,
d’intelligence ou de futé, de comment et de pourquoi, ne demandes pas.


Dans le banquet des possesseurs des états, laisse les paroles,
d’être ou de ne pas être, de rejet ou de donne, ne demandes pas.


Cherches de nous le chemin de l’annihilation et la coutume de la non existence,
Des affaires du moufti ou du shaykh hypocrite, ne demandes pas.


Dans la khaneqah, du « moi » et du « je » ne parles pas,
de bienveillance et de colère, des avatars du ciel et de la terre, ne demandes pas.


Là ou, les buveurs de vin réunies, son ivre et joyeux,
laisse la raison et l’intelligence, et sur ces histoires, ne demandes pas.


Ne souffle mot avec Nurbakhsh du souvenir de ceci ou de cela,
cherches l’unité, et ne demandes que Dieu.

Extrait du Divan du maître Dr. Javad Nurbakhsh